The Idolm@ster – Le test
Je vous l’avais promis, et je vous livre ça maintenant: un article complet sur un jeu que je convoîtais depuis que je l’avais vu en clip sur la chaîne Nolife. Je veux bien sûr parler de "The Idolm@ster" ou plus communément appelé par les fans "IM@S".
Cet article va se vouloir à la fois test et guide pour ceux qui voudraient se mettre à ce petit jeu. Notez toutefois que mes maigres connaissances du Japonais ne me permettent pas d’apprécier à 100% le jeu n’y d’en comprendre tous les rouages. Je suis certain que plusieurs d’entre vous japonisants où ayant déjà bien joué au jeu me corrigeront: j’éditerai cet article en conséquence.
Enfin, vous excuserez la piètre qualité des photos et vidéos, mais il fallait bien faire ça d’une façon ou d’une autre.
Idolm@ster c’est quoi?
Vous avez sûrement tous vu ça, mais que peut-on tirer de cette vidéo, à part le fait que c’est ultra kawaii tout plein?
Idolm@ster a tout d’abord été un jeu d’arcade de Namco qui a fait fureur (et surtout recette) parmi les otaku japonais qui fréquentaient les salles d’arcade. Le but du jeu était donc de prendre en charge une nouvelle recrue du Studio 765 et de l’amener au rang de Super Idol et ainsi pour que vous puissiez vous-même devenir un IdolMaster. A mi-chemin entre des mini-jeux et un simili date game, The Idolm@ster reste un jeu typiquement Japonais qui n’a quasiment aucune chance de débarquer en occident. Et pourtant, c’est bien le seul jeu qui m’a fait acheter une 360. (ou presque.)
Préparation
Dans l’état actuel des choses, pour jouer à Idolm@ster, il vous faut:
- Une télé qui prend le 60 hertz (ou une télé HD c’est mieux)
- Une Xbox 360 japonaise car le jeu ne tourne que sur celle-ci. Les méthodes de puces ou autre flashage de firmware sont bien trop contraignantes et risquées, à vous de voir.
- Un adaptateur secteur de 360 européene: Attention, celui de la japonaise est en 110V et va grave faire la gueule si vous le branchez avec un adaptateur de prise Jap -> France.
- Un compte Xbox Live Japonais avec une carte de crédit VISA si vous souhaitez acquérir du contenu téléchargeable. Notez bien que le système vous demandera votre adresse pour la carte: indiquez le premier choix de préfecture (Hokkaido) et le code postal 066-0012.
Et les connaissances en japonais dans tout ça? Objectivement, si vous avez une dizaine d’années de matage d’anime dans les pattes et un an d’étude de japonais vous devriez pouvoir vous débrouiller. Vous passerez juste à côté des dialogues parfois très très fun, et des emails de fans.
Le contenu téléchargeable de Idolm@ster.
Je sais je sais, vous voulez voir le jeu, mais avant de voir le jeu il est important de comprendre ce qui fait l’une des renommées de Idolm@ster.
Le jeu en salle d’arcade faisait tout pour vider les poches des joueurs car il fallait débourser un crédit par ‘journée’ de jeu avec son Idol et on voyait même des panneaux sur les bornes indiquant "Ne jouez pas plus de 15 minutes s’il vous plaît". histoire que d’autres puissent jouer sur la borne. Le truc c’est que pour que les fans continuent à jouer, il fallait leur en donner envie, et Namco a eu la judicieuse idée de relier toutes les bornes du Japon en réseau: de ce fait, toutes les idols des joueurs étaient en compétition et ceux qui faisaient pêter le high score (le score étant le nombre de fans conquis par votre idol dans le jeu) avaient l’insigne honneur d’avoir leur idol parader et faire son show sur écran géant lorsque la borne est en Attract Mode (à savoir quand personne ne joue et que la borne tourne seule)
Sur 360, en l’absence de yens à insérer, il fallait bien que le jeu génère des revenus aussi, et il se trouve que Bandai Namco est très friand du contenu téléchargeable payant instauré par Microsoft sur sa console. Ainsi, vous trouverez pas moins de environ 125 contenus à télécharger: cela va du costume à 1000 MS Points pièce ou un changement de texture d’un costume exsitant ou des accessoires (250 à 500 points chaque). Alors pour situer, de par chez nous, 1000 MS Points c’est plus ou moins 12 euros. Au japon c’est un peu moins du coup (du style 10 euros) à cause de la conversion yen vers euro, mais quand même! En faisant un petit calcul on s’aperçoit qu’il faudrait a peu près 25 000 MS Points pour tout acheter. Oui, ça fait dans les 200 euros en plus du prix du jeu, du coup.
Fort heureusement pour vous aider dans votre choix, vous pouvez télécharger gratuitement un contenu qui s’appelle "Catalogue". Il y en a une douzaine, tous gratuits, et une fois dans le jeu, dans la section Shop, vous pourrez voir les costumes et accessoires avant de les acheter. Le catalogue pèse environ 200 Mo l’unité, et contient en fait déjà les données de vos objets, c’est juste qu’ils sont bloqués jusqu’à ce que vous les achetiez. Vous comprendrez donc pourquoi j’ai pris une console à disque dur.
Autant de contenu téléchargeable et aussi cher, ça serait presqu’une honte si les développeurs ne caréssaient pas l’otaque friqué que je suis dans le sens du poil. Jugez par vous-même:
Tous les moe-modes vestimentaires y passent! De quoi faire chauffer sa carte VISA.
Le jeu, le jeu!
J’y viens:
Passé l’écran titre, on arrive sur le menu principal avec 5 choix:
- Produce : Le jeu en lui-même où vous choisissez de continuer avec votre idol où en créer une nouvelle.
- Album : Vous permet de regarder les anciennes vidéos et photos de votre idol.
- E-Mail : J’ai pas tout à fait compris mais on dirait que c’est un endroit où vos idols vous envoient des mails à vous, Producer-san.
- Shop : Comme indiqué tout à l’heure, vous pourrez acheter et télécharger du contenu plus facilement via cette interface que sur le Marketplace de Microsoft, où on ne sait pas trop ce qu’on achète.
- Rankings : Les tableaux des scores mondiaux. Enfin, monde = japon vu que le jeu n’est techniquement sorti que là-bas. Le truc fun c’est qu’on peut télécharger la prestation scènique des idols des meilleurs.
- Options : Pas grand chose à régler si ce n’est la luminiosité et le volume.
Ce qui nous interessera donc, c’est le menu Produce!
La partie commence en nous indiquant qu’on est un jeune producteur au sein de la petite agence 765 Production. Vous donnerez alors un nom à votre Producteur, mais cela n’a que peu d’importance. Pensez bien qu’on peut changer le clavier virtuel au moment d’écrire pour mettre des lettres de notre alphabet au lieu des hiragana ou katakana, en appuyant simplement sur la gachette droite ou gauche.
Ensuite, vous devrez choisir une idol à produire: et pour vous aidez vous verrez une brève description, leurs mensurations, leur age, leur poids et leur taille. Que Pedobear se rassure, nos idols sont agées de 12 à 20 ans, et couvrent à peu près toutes les personnalités possibles. Pour un peu plus de détails sur chaque idol, le wikipedia anglais est plutôt bien fourni. Cela vous aidera sans doute à trouver votre idol favorite, parce que moi j’ai quand même mis 30-45 minutes à me décider sur Azusa. Chaque idol a quatre caractéristiques de départ dont une que vous ne pourrez jamais améliorer: Le Character, qui reflète sa personnalité et si elle est facile à vivre ou pas. Les trois autres sont Visual, Dance et Vocal. Raton-Laveur n’en loupera d’ailleurs pas une en m’accusant d’avoir pris celle qui avait la plus grosse poitrine. Techniquement il n’a pas tort, mais c’est juste que je compte m’ensevelir petit à petit dans la perversion de ce jeu.
Vous partez à la rencontre de votre idol pour l’apprivoiser: ces phases de dialogue rappelant les plus basiques date game que vous n’ayez jamais vu sont très simples et on vous demandera de choisir entre trois réponses, réponses qui reviennent d’ailleurs souvent. Ca permet aux non japonisants de repérer les réponses qui ajoutent des coeurs à votre compteur de "Communication" avec votre idol et à augmenter sa jauge de bonheur. Mais attention! Parfois le texte change de place où n’est pas adapté à l’humeur de votre idol. Un exemple tout bête consiste à lui dire "Bonjour" joyeusement ou pas, ou avec une petite blague. Si elle n’est pas d’humeur à rire, elle vous en voudra, et vous aurez compris qu’il fallait la rassurer. La simulation est quand même très poussée car ses réactions sont parfois aussi imprévisibles que dans la vraie vie.
En tous cas, c’est beau: bien que les décors soient des plans fixes, votre idol est pourvue d’animations très fluides et tout en cell shading. Si vous avez déjà joué à un jeu de baston Naruto ou Dragon Ball récent, vous saurez de quoi je parle.
La journée d’une idol type.
Le jeu commence déjà à vous mettre la pression puisqu’on vous annonce qu’il y’a un objectif en nombre de fans à atteindre et que vous avez deux mois pour ça. La journée commence donc avec une salutation à votre idol qui si elle est bien choisie vous fera gagner des points avec elle. Un écran récapitulatif vous montrera d’ailleurs quels aspects de votre idol sont à améliorer parmi les trois caractéristiques (sans le Character donc) de celle-ci.
Après, on vous laisse le choix de quoi faire de votre journée. Le menu se compose comme suit:
- Essayage : Ici vous pourrez habiller votre idol avec les costumes que vous avez débloqué et ceux que vous avez acheté. Et c’est là qu’on se rend compte qu’il y en a quand même des tonnes à débloquer. Ils sont même rangés par catégorie! Un sous-écran vous permettra aussi de choisir ses accessoires pour les pieds, les mains, le buste, et la tête. Bien sûr vous aurez la panplie complète de colliers, chapeaux, oreilles/pattes de chat, moufles, gants mappa, braceles cloutés type Chun-Li, clochette autour du cou… Bien sûr certaines tenues notamment celles téléchargeables augmenteront vos stats et donc chances de gagner de manière considérable.
- Produire : C’est ici que vous choisissez les chansons que vous ferez produire pour votre Idol. Elles sont suffisantes en nombre et en diversité. Il y a bien évidemment le célèbre "Go My Way!" mais ne vous affolez pas: ça reste de la j-pop de bas étage. Choisissez également bien, car vous ne pourrez en produire que 5 par partie.
La troisième option amène vers les activités en extérieur:
- Promotion : C’est ici que votre idol fera la promo de la chanson que vous avez choisie. On choisit les différentes activités: CD, dédicaces, visite dans un magasin de disques, etc. La phase consiste alors à simplement sortir les bonnes réponses au bon moment pour que votre idol fasse bien son boulot. Si vous faites bien votre boulot, vous gagnez un coeur, c’est à dire un souvenir que vous pouvez réutiliser plus tard pendant l’audition.
- Lesson : Les leçons, on en parle tout de suite après
la pub. - Audition : Pareil, ça va venir après, un peu de patience!
- Communication : La dernière option donne un congé à votre idol. Un congé qu’elle passe avec vous Producer-san, bien entendu. Enfin pas toujours quand même.Cette option sert notamment à augmenter la jauge de Communication avec son idol. Il peut arriver parfois que votre idol arrive très fatiguée le matin, et cette option est alors utile pour la remettre d’aplomb le jour suivant.
Les Lessons
L’une des deux grandes parties du jeu, les lessons sont là pour augmenter une ou des caractéristiques de votre idol grâce à des mini-jeux. Soyons tout de suite clairs: ces mini-jeux sont très faciles et y obtenir un bon score n’est pas bien sorcier. Chaque mini-jeu propose 5 essais et chaque essai réussi rapidement augmente encore plus la jauge d’apprentissage qui commence à Bad, puis Normal, puis Good, puis je suppose "mega super génial". A noter que parfois on vous filera un ou deux essais supplémentaires, notamment lors des "bonus lessons" qui sont des évènements spéciaux et vous permettent de faire deux lessons dans la même journée.
- Chant : Une partition de 4 ou 5 notes avec un marqueur qui défile, et vous devez appuyer sur les boutons de votre manette au bon moment pour que votre idol récite les notes. Augmente le Vocal mais aussi la Dance.
- Posing : Apprenez à votre idol à bien apparaître devant la caméra selon l’angle. Ca se rapproche d’un jeu de mémoire puisqu’on vous montre que chaque caméra est associée à un bouton de la manette (jusqu’à 5 caméras et elles peuvent être plusieurs par bouton) et lorsqu’une caméra se montre, il faut appuyer sur le bon bouton pour que votre idol prenne la bonne pose. Cela améliore le Visual et Dance.
- Paroles : Certainement le jeu le plus difficile pour nous occidentaux: des paroles en japonais sont affichées et en dessous les mêmes paroles mais avec deux caractères japonais inversés: à vous de les remettre dans l’ordre. Avec un peu d’entrainement on y arrive mais parfois les subtilités entre deux kanji sont assez fourbes. Ce jeu augmente le Vocal uniquement.
- Danse : Comme son nom l’indique, on vous montre une séquence de pas, parfois très rapide et pas forcément en rhythme et à vous de la reproduire avec l’aide des boutons de la manette. Faut juste repérer l’enchainement et c’est bon. Augmente Dance.
- Performance : Une sorte de pacman. On vous montre un visage content ou pas et vous devez l’attraper en vous déplaçant sur un quadrillage tout en évitant d’entrer en contact avec les autres visages. Il n’augmente que le Visual, en tous cas.
Voilà, c’est tout. Le jeu ne contient que 5 mini-jeux, ce qui est quand même assez limité il faut bien l’admettre.
L’Audition
Le grand jour est arrivé! Votre idol est prête à passer une audition, woohoo! Après avoir pris soin de l’habiller correctement, vous irez avec elle jusqu’à l’endroit où vous souhaitez qu’elle se produise: il y a toute une collection d’endroits plus ou moins bien fréquentés et triés par catégorie: local, régional, national… A vous de choisir. Bien sûr au départ mieux vaudra se contenter des petits endroits avec par exemple 5000 à 6000 places.
Et là j’ai été honnètement surpris, car en fait le jeu se révèle multijoueurs à ce moment: pour peu que l’on soit branché au Xbox Live, on verra que chaque salle peut acceuillir jusqu’à six idols, et on voit les joueurs se connecter à la salle petit à petit jusqu’à ce qu’elle soit pleine, ou si après un certain temps elle ne l’est pas, des idols neutres du CPU prendront les places qui restent.
Le problème, c’est qu’à aucun moment on ne voit ces idols. Chaque joueur fait son audition dans son coin et c’est le meilleur qui raflera la première place.
En premier lieu vous devrez encourager votre idol, ce qui lui conférera un bonus (ou pas) lors de l’audition. Ensuite, la chanson est découpée en trois parties. Et chaque partie en différents "temps" où il faudra appuyer sur un bouton de la manette (encore) pour augmenter ses compteurs de Visual, Dance ou Vocal. Ces compteurs se remplissent de plus en plus vite si votre idol est douée dans ces domaines. Aussi, il est possible de déclencher une roulette où vous devez tomber sur un bon souvenir (donc plus vous en avez par rapport aux mauvais souvenirs, mieux c’est). En cas de bon souvenir déclenché votre idol gagnera un gros bonus sur toutes les caractéristiques. Dans le cas contraire, ça sera un malus. A noter que selon la chanson certaines caractéristiques seront plus importantes que d’autres. A vous de voir! Il y a d’autres subtilités que je n’ai pas encore pigé, notamment en quelles circonstances on obtient un bonus au moment où on presse un bouton pour faire monter un compteur, etc.
A la fin de chaque phase de la chanson, une place est attribuée à votre idol. Le but est d’arriver dans les 3 premières à la fin en comptabilisant la moyenne des 3 notes sur les 3 phases. Si votre idol est selectionnée, c’est l’heure de la représentation, et vous la verrez parader dans le costume que vous lui avez choisi!
La représentation
La récompense du joueur est bien évidemment la représentation. Celle-ci est totalement non interactive si ce n’est que vous pourrez prendre des photos en baladant un cadre à l’écran… On a vu plus interactif.
Le truc c’est que selon sa performance à l’audition, votre idol pourra déclencher des bonus ou bien des "accidents" qui lui couteront des fans. Les accidents peuvent être aussi variés qu’un mauvais plan (- visual), un défaut de chant (- vocal) ou carrément un croutage en bonne et dûe forme (agrémenté d’un panty shot si vous avez le bon uniforme) (- dance). A noter aussi que dans le menu Album vous pouvez revoir toutes ses performances.
Et la fin de la journée?
Mon esprit pervers s’est illuminé en voyant la section "Night" débouler, mais en fait ce n’est que le directeur vous annonçant le nombre de fans de votre idol et son rang. (de A à F). Aussi, vous recevrez peut-être un cadeau d’un fan, parfois une lettre, mais parfois aussi un accessoire à porter pour votre idol, ou parfois même un SMS. Le jeu vous propose alors de sauvegarder (ou pas), d’écraser la sauvegarde (ou pas) et de continuer la partie (ou pas!).
Et les journées se répêtent ainsi.
Il existe bien évidemment des évènements spéciaux et je n’ai pas encore joué assez longtemps pour en dire plus, mais le jeu reste quand même très limité, mais marrant dés lors qu’on comprend le japonais. Il y a bien entendu une dizaine d’idols à découvrir et aussi des costumes à débloquer (plus qu’il n’y en a à acheter, fort heureusement).
Mais au delà du jeu, la vraie force d’Idolm@ster repose sur un concept très simple déjà utilisé dans de nombreux jeux japonais: le lien entre votre Idol et vous. Elle devient comme une fille pour vous, vous commencez à vous inquiéter d’elle, elle est totalement moé et vous aurez du mal à en aimer une autre. Sur borne d’arcade c’était encore pire car votre idol était sauvegardée sur une carte réimprimable que vous pouviez trimballer avec vous et montrer à tous vos amis, une carte avec la photo de votre idol, son nom, son rang et son nombre de fans. Et si vous ne vous occupiez pas de votre idol en temps réel (c’est à dire la laisser moisir plusieurs semaines par exemple) les fans la quittaient, et en desosus d’un certain seuil, la carrière de votre idol est finie.
Contrairement à un jeu classique où la fin de partie est montrée par un écran de game over, dans Idolmaster le jeu est beaucoup plus mesquin, car c’est votre président qui vous annonce qu’il faut arrêter les frais, et c’est à vous de l’annoncer à votre idol.
Vous la verrez alors triste, mais qui comprend la situation, et pour elle, vous organisez son concert d’adieu, le Last Concert. Ce Last Concert, vous le préparez aux petits oignons pour elle et sur scène, elle chantera en se remémorant les bons moments passés à vos côtés, en remerciant ses fans… Et ce n’est qu’à ce moment qu’elle vous dira au revoir en vous remerciant de tout ce que vous avez fait pour elle. La borne d’arcade vous rendra alors votre carte de sauvegarde, mais cette fois-ci vierge. Votre idole dont vous vous êtes occupé ces derniers mois disparaît ainsi à jamais.
On a déjà vu des joueurs japonais fondre en larmes devant la borne d’arcade. C’est ça aussi, le pouvoir de Idolm@ster. Le game over vous est amené lentement. Vous savez pertinament que vous ne pouvez plus rien faire pour sauver votre idol, et pourtant elle fait de son mieux lors de son dernier concert, pour ses fans, pour vous. Poussé vers ce destin tragique, vous n’avez d’autre choix que de l’accepter et faire tout votre possible pour donner à votre idol en fin de vie le milleur concert du monde. En tous cas moi j’avais la gorge serrée lors du dernier concert de Teri, que j’ai fait chanter en costume de nekomimi meido sur Go My Way. Du pur bonheur. Ses mots m’ont marqué: elle se sentait démoralisée, dépassée par les évènements, elle a voulu faire de son mieux mais ça n’a pas suffi, et elle ne voulait pas ce dernier concert, elle voulait que la magie persiste. Mais j’ai réussi à la convaincre de faire ça, pour elle, pour ses fans et pour moi. Ses mots avant de monter sur scène m’ont marqué.
Producer-san, prêtez-moi de votre force.
Et sur scène…
A tous mes fans je dédie cette chanson, ma dernière chanson, pour vous.
Et c’est ainsi qu’après avoir été un franc succès, les routes du producteur et de son idol se séparent, et elle vous remercie de l’avoir fait rêver. C’est les larmes aux yeux que vous la voyez partir, s’éloigner, après vous avoir dit qu’elle avait été très heureuse de travailler avec vous.
Idolm@ster n’est donc rien de moins qu’un The Sims avec des starlettes japonaises, mais là où les américains n’arrivent pas à insuffler la vie dans leurs jeux, les japonais y arrivent, eux, et comme on l’a déjà vu notamment dans les visual novels où le héros reste relativement anonyme (on ne voit jamais son visage et on entend jamais sa voix) les jeux japonais font tout pour que le joueur se plonge et s’identifie au personnage qu’il incarne. Et avec des idols à la voix sucrée et au design charmant, comment ne pas résister? The Idolm@ster est un délice de moé à tous les étages, bien que son côté ludique soit particulièrement simpliste.
Si vous aimez les chansons, aussi, méfiez-vous: c’est également le gouffre financier assuré. Il eexiste en effet un CD d’OST par idol, où chacune chante les chansons du jeu.
Quand j’en aurai fini avec quelques idols, je m’occuperai du second jeu sorti récemment, The Idolm@ster Live For You!
Pour plus d’infos sur la version Arcade du jeu, vous pouvez consulter cet article chez InsertCredit (en anglais) qui est pour le moins détaillé.
EDIT: Un petit bonus pour les fans de Teri (et commenté s’il vous plaît)
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